4 - Le monument aux morts
Monument aux morts. On lit au fronton la mention : la commune de Trans à ses enfants morts pour la France.
Le monument aux morts porte le numéro 4 sur le plan du vieux cimetière. Sur ce monument sont inscrits 33 noms alors qu'en réalité Trans a perdu beaucoup plus de soldats : ils sont 42 soldats tués pendant la Première Guerre mondiale.
Voici les noms : AUDEMARD Baptistin, AUDIBERT Joseph, AYCARD Lucien, BERAUD Emile, BREGONSUL Alfred, BRUNENGO Marius, CASTELLAN Marius, CLAPIER Célestin, CLAPIER Marius, DANYS Fernand, DEOUS Louis, ESTEQUE Paul, FELIX Marius, GAMEL Jean-Marie, GASTINEL Gabriel, GHIGO Louis, GUIOL Daniel, ISNARD Casimir, JUGI Pierre, LABROSSE Marcel, LAZARE Jules, LAZARE Victor, LIONS Adrien, LIONS Marius, MINGEAUD Victor, MIREUR Justin, ORGIAS Louis, PEYRON Ernest, REYNIER Hubert, ROUX Léonce, RUBIS Baptistin, TAÏS François, TRIPOUL Célestin, VINCENT Alexandre (mon arrière-grand-père).
Pour la Seconde Guerre mondiale, ils sont 6 portés sur le monument à la suite de la liste de ceux de 14-18 : DUHAA Roger, VANZI Joseph, MERLINO Pierre, DAUMAS André, MARTEL André, DAVID Raymond.
En ce qui concerne la Guerre d'Algérie, 1 seul nom : celui de Marcel MICHELIS.
Plaque de marbre en forme de coeur dédiée à Alfred BREGONSUL qui porte les mentions suivantes : ALFRED BREGONSUL mort pour la France - 1916 avec sa photo colorisée au centre. Alfred Lucien Bregonsul est née le 28 août 1887 à Trans, il est mort le 10 juillet 1916 à Barieux dans la Somme. Il s'était marié le 14 novembre 1912 à Trans avec Martinelli Amélie Marie (1894-?).
Le temps a eu raison des mentions, seule la photo est encore visible. Plaque de marbre dédiée à Joseph BERAUD. Béraud Emile Joseph né le 16 décembre 1887 à Trans, mort le 20 mars 1916 à Malaucourt-sur-Seille en Moselle. Il s'était marié à Trans le 17 octobre 1910 avec Marguerite Dardanelli (1892-1963).
Plaque en forme de coeur encore accrochée au mur dédiée à Victor MINGEAUD sur laquelle on lit : Victor MINGEAUD mort pour la France - 1914.
Mingeaud Victor Blaise Marie est né le 3 février 1886 à Trans, mort le 10 septembre 1914 à Seraucourt dans la Meuse. Il s'était marié à Draguignan le 12 juin 1911 avec Marie Arnéodo (1892-1956).
Les soldats morts pour la France figurent tous sauf erreur dans ma base de données. Ils portent tous la mention : "Mort pour la France" sur leurs fiches ainsi que les renseignements militaires que j'ai pu trouver. Leurs généalogies sont plus ou moins terminées. Dans le cas contraire, les recherches sont toujours en cours.
Je vous mets le lien vers mon article concernant le monument aux morts sur le blog de Trans en Provence ci-dessous.
Le monument aux morts de Trans-en-Provence a été érigé par souscription publique et inauguré le 30 avril 1922. Il est situé sur la place de la Victoire. L'architecte en est Emile Tardieu de Nice. Il s'agit d'un obélisque de pierre qui porte en façade un médaillon de Poilu ainsi que les inscriptions commémoratives suivantes : Trans à ses enfants morts pour la France.
http://www.transenprovence.info
Plaque en marbre portant la mention : Au jeune Jacques DEBRAY mort le 15 août 1944 en défendant le village. Lire l'article sur Jacques Debray dans le site de Jean-Michel et Adrien Soldi : "Opération Dragoon, la bataille de Provence". Profitez-en pour visiter leur excellent site sur le débarquement de Provence. Le lien est ci-dessous.
D'un père médecin, Jacques DEBRAY est étudiant à Vichy quand la France capitule, il n'a alors que 14 ans, ses parents ne voient pas d'un bon œil cette défaite et encore moins la collaboration de ce nouveau gouvernement. Ils réussissent par une connaissance de son père, à obtenir pour leur fils un visa pour Alger afin qu'il rejoigne sa famille maternelle.
https://www.operation-dragoon.com
A nouveau une plaque en marbre qui se trouve devant le monument aux morts. Elle porte 5 noms :
Ici reposent : ORGIAS Lucien, RICAUD Simon, GAMEL Jean-Marie, DEBRAY Jacques, BRUGNOLI Albert
Morts pour la France.
Je suis en train de faire des recherches pour savoir qui ils étaient. Sans date, ce n'est pas évident. Si vous avez des renseignements sur eux, je suis preneuse.
J'ai juste trouvé Albert BRUGNOLI car j'ai fait venir sa fille Marianne Brugnoli épouse Amager chez moi. Elle m'a montré des documents concernant son père. Donc, Albert Jean Brugnoli né le 14 septembre 1915 à Borgo Val di Taro dans la province de Parme (Italie), décédé à l'hôpital de Draguignan dans les années 50 des suites d'une maladie des poumons contractée dans le camp où il avait été interné et d'où il s'était échappé (il était dans la Résistance). Il était employé des chemins de fer et vivait à Pogny dans la Marne. Il a été envoyé à Trans par son administration car le climat était plus sain pour lui dans le sud. A Trans, il était garde-barrière avec sa femme Roberte Brugnoli née Demazières. Ses deux filles Marianne et Christiane étaient encore enfants quand il est décédé. Par la suite, Roberte a rencontré Joseph Meinero avec qui elle s'est mariée le 17 décembre 1956. Deux enfants sont nés de leur union : Odile et Pierre.
En ce qui concerne Marcel MICHELIS, il est né le 11 décembre 1928 à Trans en Provence et il est mort le 4 décembre 1961 à Sétif (Algérie). Il était le fils de Luiggi et de Césarine Merlino. Il était gendarme.
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