Sur le mur du fond, au-dessus de la tombe de la famille Allesiardo, il y a une croix en fer forgé. Cette croix, à l'origine n'était pas placée là. Elle se trouvait, d'après ce que ma mère m'avait expliqué, au milieu du cimetière. Au-devant, il y avait la tombe d'un ancien curé de la paroisse. Elle a ensuite été déplacée et érigée sur le mur, sans doute pour gagner de la place.

Sur le socle est écrit en latin : 

Qui dormiunt in pulvere evigilabunt

Dan XII 2    ------    1859

Il s'agit d'une extrait de la Bible 

Daniel - Chapître II versé 2

Et multi de his, qui dormiunt in terrae pulvere, evigilabunt alii in vitam aeternam et alii in obprobrium ut videant sempe

Plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, et les autres pour l'opprobre, pour la honte éternelle.

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Ayant été chargée par le Père Pierrugues (curé de Trans à l'époque) d'effectuer les recherches historiques sur l'histoire de l'église paroissiale Saint-Victor afin de commémorer le 500ème anniversaire de la consécration de ladite église en 1996, voilà ce que j'avais trouvé à ce propos :

Erection d'une croix au cimetière - 1859

La bénédiction solemnelle de cette croix a eu lieu le 31 juillet 1859, en présence des autorités municipales : Messieurs Giraud Gustave, maire, Bastide, adjoint et d'une partie de la population. La croix en fer a été fabriquée par Messieurs Imbert, serrurier de Draguignan au prix de 200 francs, la taille par les ouvriers Lombard de Trans, 400 francs, la maçonnerie sous terre par Baptistin Roux, 100 francs, le (la)..... ? pour 250 francs. Madame Robert Boyer et Monsieur Boyer, prêtre pour 40 francs.

Pour la petite histoire, Baptistin Roux, maçon, était le grand-père de Léonce Jean Baptiste Roux, caporal au 27ème bataillon de chasseurs alpins, mort pour la France le 18 juin 1915 à Metzeral (Haut-Rhin) à l'âge de 23 ans.