321 - Tombeau de la famille Jugi-Sirmakéchian
Ce tombeau porte le numéro 321 dans la liste des concessions du vieux cimetière. Il est aux noms de Jugy, Sirmakéchian.
Roseline Léontine Jugi était née le 6 octobre 1901 à Trans et elle est décédée le 16 mars 1981 à Trans en Provence. Elle avait épousé le 27 octobre 1923 à Trans en Provence, Artine Sirmakéchian, industriel qui possédait la filature de soie ayant appartenue auparavant à Monsieur Corneille (Cornaglia). Artine était né en mai 1889 à Brousse en Arménie et il est décédé le 10 novembre 1947 à Trans en Provence.
La filature est ce grand bâtiment gris à gauche devant lequel posent les ouvrières.je vous fais part d'un mail qu'un de mes amis généalogistes, André de Draguignan, m'a écrit. Il est très intéressant car il m'apporte des précisions sur les propriétaires de la filature.
http://www.transenprovence.info
Trois enfants étaient nés de l'union d'Artine et de Roseline :
- Jean Baptiste Martin Sirmakéchian, né le 14 juillet 1924 à Trans en Provence et décédé le 17 octobre 1996 à Mougins (Alpes-Maritimes) ;
- Zarik Jeanne Roseline, née le 17 novembre 1925 à Trans en Provence et décédée le 16 mars 1963 à Trans en Provence ;
- Paule Jeanne Elisabeth né le 19 novembre 1932 à Trans en Provence et décédée le 7 septembre 1994 à Draguignan.
Les parents de Roseline Léontine étaient Baptistin Victorin Jugi et Baptistine Alphonsine Chaix. Baptistin était courtier en huile, il était né le 24 décembre 1876 à Trans. Baptistine était née le 28 novembre 1878 à Draguignan. Ils s'étaient mariés le 16 octobre 1899 à Trans.
Les parents d'Artine étaient Madiros Sirmakéchian et Zarouki Orakian (je n'ai pas d'autres précisions).
Extrait du registre du recensement de 1931 à Trans - Famille Sirmakéchian au n°8 de l'avenue de la Gare (Archives départementales du Var)
Les parents de Baptistin Victorin Jugi étaient Léon André Barthélémy Jugi, fabricant d'huile, courtier en huile et Joséphine Guiol. Ceux-ci s'étaient mariés le 24 juin 1872 à Saint-Tropez.
Les parents de Baptistine Alphonsine Chaix étaient Louis Félicien Chaix, ferblantier et Fannie Appolonie Henry, couturière. Le couple s'était marié le 23 avril 1873 à Draguignan.
Léon André Barthélémy Jugi, fabricant d'huile était né le 31 août 1845 à Draguignan et décédé le 9 octobre 1902 à Trans. Joséphine Guiol, couturière, était née le 22 octobre 1852 à Saint-Tropez et décédé le 12 avril 1929 à Trans en Provence.
Louis Félicien Chaix, ferblantier, était né le 21 mai 1846 à Draguignan et sa femme Fannie Appolonie Henry était née le 7 octobre 1845 au Castellet-Saint-Cassien dans les Basses-Alpes (actuelles Alpes-de-Haute-Provence), près d'Entrevaux.
Léon André Barthélémy Jugi, fabricant d'huile était le fils de Dominique Jacques Jugy (Jugi est devenu Jugi à Trans par amalgame avec les Italiens) et de Jauffret Marie Antoinette. Alors là aussi pour le patronyme Jauffret, plusieurs graphies sont possibles : Jauffret, Jaufret, Geoffroy, Geofroy, Gerffroy, Gerfroy, Gerffroi, Gerfroi.
Ces derniers s'étaient mariés à Trans le 17 novembre 1844. Dominique Jacques Jugy était né le 27 février 1822 à Venelles (Bouches-du-Rhône) et il est décédé le 13 mai 1897 à Trans. Il était fabricant d'huile. Son père était Jacques Jugy, cultivateur et sa mère Claire Anne Boyer. Ces derniers s'étaient mariés à Trans le 30 septembre 1812.
Jacques Jugy, cultivateur était né le 25 novembre 1783 à Cadenet (Vaucluse) et décédé le 12 avril 1849 à Trans. Claire Anne Boyer était née le 18 mai 1784 à Trans. Ils s'étaient mariés le 16 février 1804 à Trans.
Je vais arrêter là cette longue énumération et vous donner le lien direct pour aller voir cette généalogie, si elle vous intéresse, dans ma base de données mise à jour dernièrement.
Roseline Léontine JUGI : généalogie par Nadine BARRET (nbarret2) - Geneanet
A noter qu'en remontant le temps, le nom de Jugy dans le Vaucluse était Juge.
Etymologie
Jugy : Porté dans le Sud-Est, pourrait correspondre à l'ancien français "jugie" = bailliage.
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Tous les obscurs dont je descends,
Leur ombre dans mon coeur prend forme et se modèle,
Et ma voix rajeunit leur chant le plus ancien,
Tous leurs yeux tour à tour passent dans ma prunelle,
Leurs visages divers se fondent dans le mien
Car je ressemble aux plus ignorés de leurs rêves,
Je suis enfin pour eux, ce qui n'a pas été et les continuant sans qu'elle les achève,
Ma vie est un instant de leur éternité."
André Delacour